Musicienne depuis toujours ou presque, Karine a eu son premier contact avec la musique une flûte à bec à la main, avec des cours de solfège, de chant choral, et un accordéon dans les bras.
Elle a intégré un orchestre de bal à 13 ans. A 17 ans elle donnait ses premiers cours de solfège et quelques cours d’accordéon aux plus jeunes à l’école de musique de Crest (26). Bête à concours, elle enchainait les premiers prix.
Après avoir eu son bac (médico-social), elle obtient son DUMI (Diplôme Universitaire de Musicien Intervenant) en 1991, et elle intègre l’ADDIM (26), dirige l’école de musique d’Upie (26) et continue à enseigner à l’école de musique de Crest (26). Elle travaille aussi avec la Fourmilière, pour encadrer des séjours artistiques, puis au Val d’Oule, qui accueille des classes découverte « musique/astronomie ».
Elle devient musicienne professionnelle en 1995, joue dans le GROTORKèSTRE, BESACE, SEPTèSTRE, (Etienne Roche) et se confronte aux musiques improvisées.
Curieuse, elle s’intéresse en parallèle aux musiques du monde,
À la musique d’Europe de l’Est avec SCIGA (musique bulgare, roumaine, etc.)
À la musique Tchétchène, en soutien aux évènements politiques avec notamment des musiciens accueillis en urgence (Lëtchii, etc.)
Au Forrò (Nordeste du Brésil) avec DAZABUMBA et Roberio Feitosa
à la musique orientale (grâce à un projet initié par le chœur universitaire de Valence), elle part en Tunisie, rencontre Fethi Bousnina, et à deux, ils écrivent un répertoire croisé et métissé, à l’intersection de deux cultures : « Zaghrita », ou le cri du youyou.
La voix, reste au chœur de ses préoccupation, et elle dirige pendant une dizaine d’année la chorale Diapason puis le chœur Kiruwa (26).
Suite aux mouvements sociaux des artistes en 2003, elle veut donner une autre dimension à la musique, en croisant d’autres arts :
Le cirque avec la Cie « le cirque en kit » et participe alors à leur célèbre cabaret « Déjà revue »
La peinture avec lecture/concert du livre « Au vif du monde » mêlant peintures de Marc Feld, et poésie de Zéno Bianu, inspirées par le célèbre peintre Soutine. Concert associé à une exposition.
Le Théâtre avec Dominique Lardenois, « Lune des pauvres », « Excuse-moi Bonhomme »
Cette dernière rencontre va l’amener à la poésie, aux mots, au Théâtre, elle met des poèmes de Jean-Pierre Siméon en musique, l’accompagne sur quelques interventions publiques (festival « lettre d’automne » à Montauban, lecture sous l’arbre en Haute Loire, etc.) encadre avec lui un premier stage AFDAS avec les Chantiers nomades, à cette occasion elle rencontre Jean-Louis Hourdin.
Son compagnonnage avec ce dernier, comédien, chef de troupe, a duré plus de dix ans. Elle met en musique ses derniers spectacles, transmet à ses côtés son univers musical aux comédiens, amène ses équipes de musiciens, elle encadre avec lui des stages en conservatoires (Ecole supérieure d’art dramatique du TNS (67), Haute Ecole de Théâtre de Lausanne), ou auprès de professionnels du spectacle dans le cadre de formation continue. Mélodiste et rythmicienne, elle chante et fait chanter ses compositions à partir de textes d’auteurs classiques et/ou contemporains. (Brecht, Durif, Büchner, Lorca, Siméon, Picq, Shakespeare, Molière, Grangeat, etc.)
Elle continue à transmettre la musique de son côté, et travaille sur des projets pédagogiques proposés par l’école et la mairie de Saillans (26), avec le Théâtre de Privas, elle anime de nombreux stages à l’Hôpital Spécialisé Ste Marie à Privas (07), au Centre Pénitentiaire d’Aiton (73), dans un centre de soins de suite lourds (83), centre de réadaptation fonctionnelle « les baumes » (26).
Elle intègre Résonance Contemporaine, qui travaille entre autres en partenariat avec l’ESAT de Treffort (01).
Après une remise en question, motivée notamment par le départ à la retraite de Jean-Louis Hourdin et l’adoption d’un enfant, elle décide de reprendre ses études, et est acceptée en 3ème année de licence de chargée de communication institutionnelle, collectivités territoriales, association. Licence qu’elle obtient avec mention en 2017.
Depuis, elle a repris la musique au sein de Résonance Contemporaine, intégrant dans sa quête de nouvelles expériences, l’utilisation de la musique numérique.